31 mai 2006

The Misanthrope I used to be...

Je ne suis plus celui que je croyais . Dans une note précédente , je racontais comment j' avais placé la journée de la fête des voisins comme une nouvelle date noire dans mon calendrier perso entre mon anniv et la célébration d' une fête du travail ou personne ne travaille, ce qui est illogique .
Bref, cette année, sentant le coup venir ce 30 mai, j' ai décidé de diner chez mes parents, esquivant ainsi le traquenard festif qui devait se dérouler dans l' entrée de mon immeuble, ou je suis obligé de passer forcément , y' a pas de porte de derrière comme dans les films policiers.
Mais misère, alors que je m' appretais à tranquillement subir avec délectation un téléfilm français ( programme obligé chez mes parents avec questions pour un champion ), me voila chassé par mes parents ( la deuxième fois en 34 ans ) pour la même raison : faire ma vie ailleurs .

Bref, 22h30, je me dis qu' avec de la chance, tout sera déjà fini et que je n'aurais qu' à regagner mon antre pour y hiberner comme d' habitude .
Mais non . Il m' avaient attendu les saligauds . Avec des bouteilles de vin, de la sangria, du gateau, des merguez . Et surtout une eau de vie de raisin fabriquée maison d' origine portugaise dont je pense qu' elle est la première à faire 110° sur 100 .
Me voila donc pris au piège, après la présentation par la gardienne " Voila c' est Mr ...Mr du 5ème droite ", je m' entends dire : " Ok, je me change et je reviens boire un verre " .
Bref je m' attendais au pire, soit faire l' autiste au milieu de voisins calamiteux, soit me lacher et finir bourré en chantant des grossièretés ce qui me permettrait de ne pas être invité l' année prochaine...
Et au final : et ben une fois mon verre de rouge derrière la cravate, et ben j' ai discuté avec les gens, et ils finalement ils sont sympas, y' a des jeunes plutot rigolos et proches de ceux que je cotoie habituellement, et des moins jeunes tout aussi sympas mais à qui on ne sort pas les mêmes blagues, forcément .
En fait j' ai fini à minuit et demi , et en partant on s' est dit qu 'on se ferait bien une petite soirée entre voisins mais en week end histoire d' être tous là .
Bref : je ne suis plus un inconnu dans cet immeuble et cet immeuble ne m' est plus inconnu . Le misanthrope que j' étais a disparu, dissipé ( dissous ? ) dans cet eau de vie portugaise qui m' a aussi débarrassé de mon mal de gorge . Et en plus je suis reparti avec des morceaux de gateaux qui furent fameux au petit déj ce matin .
C' est marrant maintenant lorsque je vais croiser les gens dans les escaliers je vais être différent maintenant . Finalement je crois que je vais faire un petit vieux sympa ...


15 mai 2006

On achève bien les caleçons...

C' est fou . Dans les années 90, bien avant la grande invasion des Celio, la tyrannie des H & M et avant que petit bateau ne coule ( ah ah ah ! ), les caleçons étaient étranges, informes, flottants, bariolés, avec des noms de marque bizarres genre Coup de coeur ou Arthur ...A l 'époque on avait mauvais goût et on assumait pleinement . On s' en foutait d' avoir des calbuths à rayures roses et vertes, ou des petits lapins copulants joyeusement, ou du damier géant, voire des snoopy sur fonds vert fluos, voire des gorilles qui portaient des casquettes en faisant des signes de surfeur ...Et les calbuths étaient bien larges et aérés, et complètement adaptés au grattage en toute discrétion, alors qu' aujourd' hui ils sont si serrés qu' on pourrait presque y voir une carte en relief des Alpes ( ou du massif central, dépend de votre point culminant ) .

Ces caleçons , qui m' ont bien servi, et qui finirent leurs carrières comme pyjamas les soirs ou personne n' était là pour s' en moquer, doivent aujourd' hui retourner vers l' usine textile originelle, retourner de la fibre à la fibre . Je vais les jeter .
Mais avant, un dernier baroud d' honneur...



13 mai 2006

C' était mieux avant...

...On dansait des slows dans les boums et Georges était hétéro...
Merci quand même Georges pour m' avoir permis de tripoter mes premières conquêtes...

SPECIALE DEDICACE DEANNA...

...Je travaille...Une idée pour plus tard....



Retour vers le No Future

Aaargh . Hier soir , en rentrant chez moi les bras chargés des indispensables courses de survie du week-end ( chips bières et le dernier Palahniuk sorti en poche, berceuse ), je jetais un oeil distrait sur une affiche dans l' entrée de mon immeuble...Bon sang . Ils reviennent .
Non, pas les grosses poubelles ( 2 x par mois le mercredi ) ou les agents EDF . Ce sont LES VOISINS !
Bon , vous me direz, ils ne sont jamais partis, leurs fonctions c' est voisins quand même !
Mais là; le 30 mai, c' est de nouveau la Fête des Voisins . Mes yeux parcoururent l' affiche . Et là, tel le John Rambo moyen, un flashback me terrassa et ramena à ma mémoire le douloureux souvenir de l' année dernière...La Fête des voisins . Ce soir-là . Jamais tu ne l' oublieras . Elle sera à jamais ton pire cauchemar . La tumeur noire ancrée dans ton cerveau .

Non en fait ça m' avait inspiré ma première note de blog, exprimé à l' époque chez Mr Herr D, mon désormais Nordiste Ami, il avait pris sur lui le risque et la responsabilité de me publier avec le succès que je lui dois aujourd' hui ( ah ah ah ! ).
Bref, je republie sous mon propre blog cette note désormais historique . En tout cas voila un post écologique qui recycle du vieux...pour faire du futur vieux !

Une note de mon copain Nero

La note qui suit est publiée par moi et sur mon blog, mais l’auteur en est un ami qui aime le hockey.

Je me prétendais de gauche. Je me croyais issu du peuple. Le rouge (pourtant de circonstances) me monterait au front lors de ma prochaine réunion du pcf courbevoisien (le cherchez pas il n’ existe pas) si certains apprenaient cela…

Le résumé : aujourd’hui, 31 mai 05, est devenu par je ne sais quel miracle et depuis je ne sais combien de temps la journée des voisins (mais QUI a pondu ça ? Les voisins sont pourtant une pollution notoire), et alors que je rentrais tôt une fois n’est pas coutume de mon dur labeur de jeune cadre dynamique (dur selon des critères occidentaux, allez faire comprendre ça à un petit Philippin qui assemble des chaussures 7 jours sur 7), je croisais ma gardienne, Mme S, qui me conviait à cette fête des voisins qui devait avoir lieu dans le hall de mon immeuble.

Je me dis, « allons bon, voilà l’occasion de connaître ces gens qui habitent sous le même toit que moi et que je ne vois jamais » (misanthropie de ma part ? Chance défiant les lois de la statistique ? Complot à l’ échelle municipale ? Je ne sais expliquer pourquoi je ne croise JAMAIS les gens de mon immeuble… Ou alors je suis comme B. Willis dans le 6 ème sens, et je ne le sais pas encore comme Ken dans le survivant. Ah Ah… )

Bref, j’entre d’un pas alerte dans mon hall d’immeuble, l’esprit fantasmant déjà sur une rencontre avec une jeune voisine qui aurait ri à mes blagues et proposé un café chez elle… Mais immédiatement une odeur monte à l’assaut de mes sinus. Le mari de Mme S, me voit et m’annonce « ça commence dans une demi-heure, j’ ai lancé le barbecue… ». A ce moment un point de culture se doit d’être fait : dans le pays natal de Mr S., la morue, ou le cabillaud salé si vous préféré, est le plat national. Même au barbecue. Et je dois avouer, même si ce n’est pas poli pour les traditions lusitaniennes, ça pue. Une horreur. Et la, je me suis dit : non, je ne VEUX pas bouffer ça.
C’est sans doute dégueu, ça schlingue, mon costard va puer pendant 2 jours et là je me suis dit « merde, R (moi quoi), fait un effort, fait pas ton pédant, en plus tu vas renier tes origines (hé oui, ma mère est concierge… Non, je ne suis pas Portugais !), mais comme en mode « Défense », ma bouche a sorti un « vous savez je dois manger dehors ce soir… » puis d’enchainer avec une course effrénée vers chez moi… Et de sauter sur le téléphone pour appeler le propriétaire de ce présent blog qui ne sauvera pas ma vie car pas disponible alors que j’étais prêt à offrir le restau pour échapper cette soirée durant à mes voisins…

Bref, je ne suis pas redescendu. J’ ai refusé l’hospitalité, le couvert, une occasion de parler aux gens, et je passe sans doute pour le gros con d’intello du 5ème qui dénigre les petites gens. Pour punition : mon appart sent quand même la morue au barbecue (finalement on s’habitue… ), il est évident que demain matin je vais croiser Mme S ou son mari et que je serai obligé de m’empêtrer dans je ne sais quelle excuse non crédible (je suis narcoleptique / c’était mon frère jumeau / j’ai reçu une jeune femme chez moi et nous avons fait l’amour / j’avais piscine), il devient évident que j’ai multiplié par 10 les chances que mon courrier finisse mal pendant mes congés. Mais finalement je m’en fous. Je voulais la tranquilité ? Je vais l’avoir. La voisine célibataire j’y croyais pas trop de toute manière…

6 mai 2006

Réincarnation ratée...

..Celle de Tony Danza dans "Madame est servie" dans mon propre corps... En rentrant du ciné à l' instant même, je suis frappé par ce qui ne m' a pas choqué depuis une semaine : le bordel . Frappé au sens propre puisque je me suis mangé un des nombreux écrans de PC qui trainent par terre .
Merde.
Je suis un monstre, et j' ai créé mon propre enfer...pavé d' affaires de sport, d' équipement informatique, de vêtements à ranger...En même temps je viens d' aller voir Silent Hill et c' est peut être pour ça que je panique, atmosphère claustro..et sentiment d' impuissance...Si je n' avais pas peur de retrouver mes CD et mes DVD rangés par ordre alphabétique, je ferais appel à la solution ultime : ma mère, experte en remise en ordre .
Mais je ne veux pas que par inattention de ma part, je sois encore obligé d' affirmer que Rocco Siffredi est un célèbre ténor, et que Clara Morgane est effectivement une infirmière experte dont l' émission passe sur la 5ème...

3 mai 2006

Voight-Kampf Test...

Voila ce qui arrive quand on écoute du trip-hop et qu' on regarde trop Blade Runner...

Tu sais ce qu' elle te dit ma mère ( par Léon bientôt 4 ans )






Un jour pluvieux pour mourir...Par Roy B.